La Communication Non Violente

Connaissance de soi

La CNV ou Communication Non Violente, est une approche vraiment originale, qui occupe une belle place dans l’univers du coaching, notamment pour ce qui concerne les relations interpersonnelles, les modes de Communication à privilégier, les régulations de situations conflictuelles, etc. C’est à Marshall Rosenberg que nous devons son acte de naissance !

« Votre présence est le cadeau le plus précieux que vous puissiez offrir à un autre être humain. ».

Marshall Rosenberg

La CNV se met en 4

La CNV

Entrez en CNV, et vous découvrez d’emblée son schéma fondamental, à savoir les fameuses quatre étapes. Ainsi, la Communication Non Violente a identifié l’Observation (la première), le Sentiment (la deuxième), le Besoin (la troisième) et la Demande (la quatrième). Ces quatre étapes représentent le déroulé entre vos perceptions, vos sentiments et vos actions.

Un schéma simple

Ce schéma simple (mais pas du tout simpliste) constitue un véritable pilier de communication. Et c’est un vrai guide pour bien communiquer avec les autres, et aussi avec soi-même bien sûr. « Quand A, je me sens B, parce que j’ai besoin de C, et par conséquent je voudrais maintenant D. ». Tout tient en ces quatre étapes. Il faut garder en mémoire que la Communication Non Violente a été « testée » avec des gangs de jeunes américains ultra armés, ultra agressifs et violents, mais qui ne demandaient qu’à être écoutés et surtout respectés. Et Marshall Rosenberg a su les respecter. Il leur a accordé de l’intérêt, un vrai intérêt. Mais cela n’est en aucun cas le fruit du hasard !

L’apprentissage de la violence

En effet, Marshall Rosenberg a lui-même été confronté à la violence sociale. Comme il était de confession juive, à l’école, ses camarades de classe se moquaient beaucoup de lui et le frappaient également. Pour autant, il ne voulait pas se laisser intimider, et de ce fait, il était plutôt du genre gros bagarreur. Ce qui lui occasionna de multiples hospitalisations. Bref, la violence, il connaissait bien son univers, ses codes, ses représentations. Mais en parallèle, il a vécu dans sa famille l’expérience de l’empathie authentique profonde, de la véritable solidarité intergénérationnelle. Et il a été très marqué par Julius, son oncle.

L’oncle Julius et la Communication Non Violente

Julius, c’était la crème de la crème, un concentré de bonté et d’empathie. Juif comme Marshall Rosenberg, il vivait dans un quartier noir, théatre de grandes émeutes raciales, où il exploitait un commerce. Mais Julius n’a jamais eu de problèmes. Car il était très respectueux de toutes les personnes avec lesquelles il pouvait entrer en relation. Et quand une personne est respectueuse, elle est quasiment automatiquement respectée par les autres. C’est l’inverse de ce que nous voyons tristement aujourd’hui dans les sociétés dites « modernes », mais totalement individualistes. C’est bien dommage que la Communication Non Violente ne soit pas enseignée dans toutes les écoles.

La girafe et le chacal

Marshall Rosenberg a été largement influencé par le psychologue Carl Rogers, qui a identifié les trois composants d’une relation d’accompagnement individuel et d’entraide : l’empathie, l’authenticité et l’égalité. Ces trois piliers sont essentiels, et ils garantissent la réussite de la relation entre le praticien et son client/son patient.

Relation d'entraide

La Communication Non Violente et ses marionnettes

C’est à Marshall Rosenberg que nous devons l’utilisation de marionnettes pour illustrer la Communication Non Violente : la girafe et le chacal. Le girafe symbolise, représente la communication empathique. Ils se trouve que la girafe, parmi toutes les espèces de mamifères vivants, est celle qui possède le plus gros coeur. Et cela lui permet d’avoir une très bonne circulation sanguine qui va de son coeur à son cerveau. De par sa taille gigantesque, elle peut aisément avoir une véritable hauteur de vue. De plus, elle est dotée de véritables antennes sur sa tête. Ce qui lui donne le privilège exclusif d’avoir des perceptions plus fines, plus fiables.

Le chacal versus la girafe

Quant au chacal, dès qu’il se retrouve dans une situation compliquée, il réagit au quart de tour, se montre vraiment agressif, et donc dangereux pour les autres. Il ouvre alors largement sa gueule, et vous pouvez alors voir ses dents qui apparaissent aussi grandes qu’effrayantes. Si Marshall Rosenberg se rendait dans d’autres pays où il y avait des représentations et des symboliques animales différentes, il avait coutume d’utiliser d’autres marionnettes. Par exemple, il faisait référence au loup en Allemagne, et au serpent dans les pays scandinaves. Il se montrait ainsi très flexible, et savait s’adapter aux différents publics avec lesquels il entrait en contact.

Pas de manichéisme avec la Communication Non Violente

Cela étant, il ne s’agit pas ici de manichéisme, c’est-à-dire d’opposer le bien (la girafe) et le mal (le chacal). En réalité, Marshall Rosenberg voulait illustrer les différents moyens d’expression de vos sentiments et de vos besoins. Soit ils sont exprimés de façon positive soit ils sont exprimés de façon négative. Tandis que le chacal hurle de rage, la girafe est un modèle d’écoute et d’observation attentive. Si vous mettez la « casquette » girafe, vous pouvez alors déchiffrer le sens des hurlements du chacal qui est face à vous. Et du coup, le chacal peut se sentir entendu, compris. Comme c’était le cas avec les jeunes des gangs américains ultra violents, ultra agressifs.

Le trépied de la Communication Non Violente

Communication bienveillante

La Communication Non Violente repose en effet sur un trépied qui est fondamental. Le trépied de l’empathie, de l’auto empathie et de l’attention authentique. Dit autrement, il s’agit d’une écoute empathique (la fameuse Approche Centrée sur la Personne de Carl Rogers), d’une auto empathie, et enfin d’une expression avec attention et authenticité.

L’écoute empathique de la Communication Non Violente

L’écoute avec empathie est le terreau sur lequel peut se construire une véritable relation d’accompagnement et d’entraide. Sans empathie, l’alliance entre le praticien et la personne qu’il accompagne ne pourra pas se construire, se mettre en place. Et sans confiance profonde, les choses n’avanceront pas forcément bien, comme vous pouvez légitimement le souhaiter. C’est pour cette raison que, selon moi, vous devez toujours vous sentir libre d’interrompre un accompagnement, dès lors que vous ne matchez pas avec votre accompagnant. Vous restez une personne libre. Gardez ceci en tête : vous êtes le seul propriétaire de votre maison.

L’auto empathie de la Communication Non Violente

Ensuite, il y a l’auto empathie, qui est également un élément essentiel et constitutif du trépied. Sans auto empathie, il est vraiment difficile de fonctionner au quotidien. La personne avec laquelle vous êtes en relation 24/24, c’est vous ! Alors, mieux vaut s’entendre, et avoir une bonne relation, saine, franche, sans faux semblants. C’est pour cette raison que l’orgueil est votre premier ennemi, dont il faut vous méfier en toutes circonstances. Quand vous quittez ce monde, vous laissez votre maison, votre argent, vos proches, etc. Mieux vaut donc rester humble avec soi. Et surtout être à l’écoute de vos propres besoins, c’est fondamental.

L’expression attentive et authentique

Enfin, il convient de s’exprimer avec attention et également avec authenticité. La violence faite aux autres est le chemin qu’il vous faut absolument éviter de prendre et d’emprunter. La violence n’engendre que de la violence. Toujours de la violence. J’ai infiniment de respect pour le mahatma Gandhi qui a souffert terriblement dans son coeur des tensions entre hindous et musulmans. Alors qu’il avait fait partir les Anglais sans acte de violence à leur égard. Le premier acte violent, c’est le jugement, la critique, de soi comme des autres. Vous devez assumer complètement la responsabilité de vos pensées, de vos paroles et aussi de vos actes.

Ce qu’ils disent des outils coaching

N’hésitez pas à raconter votre expérience !

Cathy

« Patrick […] utilise des méthodes ludiques, adaptées à la personnalité et à son canal de communication. […] Lors de l’accompagnement, je me suis sentie en confiance, comprise, accompagnée avec bienveillance et toujours avec les bons mots, et une PNL sans gros mots 🙂 Je recommande vivement. »

Catherine D.

« Patrick au fil des 6 séances m’a ouvert à des techniques simples, faciles à mettre en œuvre et efficaces. Un champ des possibles s’est ouvert ou plutôt s’est révélé. Cela m’a beaucoup éclairée, aidée et j’utilise tour à tour ces techniques en fonction de mes besoins et casi au quotidien. »

Frédéric

« […] Mr Farré m’a montré que ce que je cherchais était juste là, et que je pouvais, grâce à la PNL, puiser dans mes ressources chaque fois que nécessaire. Ce n’est pas de la magie, ni de la psychologie de comptoir, mais des techniques, très efficaces, qu’il faut travailler et répéter pour obtenir des résultats. »

Voir tous les avis

SÉANCE DE COACHING GRATUITE

La première séance, sans engagement, vous est offerte.

Je réserve mon entretien de coaching

Patrick Farré Coach de Vie Toulouse

Patrick Farré – votre coach de vie à Toulouse

Maître-praticien PNL – Coach consultant RNCP

C’est après avoir moi-même bénéficié d’un coaching personnel qui a transformé ma vie que je suis devenu coach de vie. Et mon désir aujourd’hui est de vous faire bénéficier, à vous aussi, de cette merveilleuse approche de la vie qu’offre le coaching. Car, il n’est jamais trop tard pour être heureux !