Le coaching en pratique

Comment se centrer et s’ancrer avec la PNL ?

Entrez dans le monde merveilleux du centrage et de l’ancrage PNL1

Il était 1 fois…un certain Petit Jeannot qui adorait sa maîtresse d’école, qui s’appelait Justine, une adorable petite femme d’une gentillesse infinie pour tous ses élèves, et quand il était en classe, elle lui faisait penser à sa tante chérie qui le comblait de cadeaux, d’attentions, etc. Découvrez le centrage et l’ancrage PNL!

Comme Monsieur Jourdain, dans « le Bourgeois gentilhomme » qui constata qu’il faisait de la prose à tout moment sans le savoir, nous réussissons dans une activité sans en être conscients, par hasard et sans dessein => CELLE D’UTILISER NATURELLEMENT DES ASSOCIATIONS (LES ANCRES dans le langage PNL).

Vous l’aurez remarqué : il y a des situations qui spontanément nous font nous sentir à l’aise : je mets toujours le même vieux pull émaillé avec des trous car je m’y sens très bien dedans. Ou bien il y a des lieux dans lesquels, chaque fois que j’y vais, je me sens mal : les supermarchés bondés par exemple.

Spontanément, notre cerveau marche par associations. Il associe des images, des idées, des sons à des sensations ou Etats Internes (terme PNL). Le centrage et l’ancrage PNL est donc un mécanisme parfaitement naturel : et oui, notre vie est faite d’ancrages !

Objectif du centrage et de l’ancrage PNL

Quel est l’intérêt du centrage et de l’ancrage PNL pour chacun d’entre nous ? Il permet de reprendre confiance en soi et assertivité.

Cette technique permet de retrouver à volonté, quand nous le désirons, et pour une situation donnée, un état ou une émotion particulière. Elle permet d’atteindre des objectifs comportementaux, de modifier des stratégies dysfonctionnelles, d’identifier des croyances limtantes, d’intégrer de nouvelles aptitudes et de nouvelles capacités.

Par exemple : « J’ai besoin d’avoir confiance en moi pour cette conférence ».

Elle permet de se positionner par rapport aux difficultés et aux situations problématiques telles que : « Je ne suis jamais bien quand il le faut », « Je perds mes moyens quand j’en ai le plus besoin ».

Cet article du BLOG a pour objectif de vous l’enseigner afin de vous permettre de l’utiliser dans votre vie quotidienne.

Quelques exemples d’ancrage

Avant de vous donner la définition de ce qu’est l’ancrage, voici d’abord quelques exemples d’ancrages naturels, pour vous montrer que vous êtes déjà INCONSCIEMMENT COMPETENTS en ce domaine :

Kinésthésique

  • Kinesthésique : je tends ma main pour serrer la main de mon interlocuteur lequel fait automatiquement le même geste que moi

Visuel

Visuel : je stoppe ma voiture et je m’arrête quand le feu passe au rouge

Auditif

  • Auditif : le tonnerre qui annonce l’orage à venir me pousse à me mettre rapidement à l’abri pour me protéger

Olfactif

  • Olfactif : l’écrivain Marcel Proust fait intervenir la madeleine dans une scène célèbre de son roman « Du côté de chez Swann ». Le gâteau, trempé dans une tasse de thé, devient brusquement déclencheur non du simple souvenir, mais du fait de ressentir quelques instants une scène de son enfance.

Gustatif

  • Gustatif : le goût du bon thé à la menthe fraîche que je savoure avec des amis.

Définition

Un ancrage est une association, créée volontairement, entre un stimulus (mot, image, geste, toucher, son) et une réaction (la réminiscence d’un souvenir, d’un état d’esprit ou émotionnel, d’un comportement…). Il déclenche une réaction conditionnée (en nous-même ou chez l’autre).

Nous parlons de schéma « stimulus/réponse ».

Ou dit autrement : 1 STIMULUS TOUJOURS LE MÊME & 1 RÉACTION (PC, EI ou CE) TOUJOURS LA MÊME !

L’ancrage nécessite que la personne soit complétement associée à une expérience présente ou passée, afin de retrouver instantanément cette expérience quand elle le désire. Quand vous êtes ASSOCIÉ, vous vivez ou revivez l’expérience en vous-même. L’utilisation du stimulus provoque la réassociation avec l’expérience passée.

Votre carte du monde

Votre carte du monde a 3 visages

Notre fonctionnement s’organise selon 3 modes d’activités qui s’influencent réciproquement.

Vos Processus Internes

Séquences de pensée, mécanismes cognitifs, évaluatifs, décisionnels avec lesquels nous structurons notre expérience.

Vos Comportements Externes

Les réactions observables, verbales ou non, conscientes ou non.

Vos États Internes

Ce qui est ressenti avec le kinesthésique « primaire » (sensations de faim, de soif, douleur, etc.) ou le kinesthésique « secondaire » (émotions, sentiments).

Comment se sentir bien ?

Vous avez déjà abordé les PI (Processus Internes) ainsi que les CE (Comportements Externes). Mais quid des émotions ? De nos États Internes ? Aujourd’hui, il s’agit de répondre ensemble à ces deux questions essentielles : « C’est comment quand nous nous sentons bien ? » et « Comment pouvons-nous réactiver ce sentiment de bien-être à l’infini en tant que de besoin ? ».

Un EI (État Interne -de Ressources-) est une façon d’être ou de se sentir bien : par exemple, un état de confiance en soi, de motivation, de détente…) qu’une personne détient en elle pour l’avoir déjà vécu (dans l’immense réservoir de ressources qu’est son inconscient) ou qu’elle peut développer grâce aux capacités créatrices de l’’inconscient (l’imagination) si elle n’a jamais été dans cet état auparavant.

Le plus souvent positif, dans tous les cas utile, un EI peut être mobilisé et mis au service de notre vie présente et future : ainsi, nous pouvons transformer instantanément notre état d’esprit ou émotionnel, et nous « conditionner », nous « programmer », pour que nous soyons dans un état particulier lors de nos expériences futures.

La technique de l’ancrage de ressources PNL

1ère étape

Choisir un État désiré (EI)
Il s’agit bien évidemment de déterminer l’État Interne (EI) que vous souhaitez voir apparaître lors du déclenchement du stimulus. Il peut s’agir par exemple d’un état de confiance, de dynamisme, de motivation, d’une sensation de plénitude, d’un état de sérénité, etc. Vous devez définir un EI puissant et efficace.

2ème étape

Choisir une expérience passée où cet EI a existé
Choisissez dans votre passé un évènement ou une situation vécu où l’EI que vous souhaitez ancrer a été fortement présent. Déroulez cette expérience en imagination.

3ème étape

Choisir un stimulus unique qui permettra d’ancrer l’EI
Un stimulus unique est un stimulus qui ne risque pas de générer de la confusion parce qu’utilisé dans d’autres circonstances que l’ancrage particulier que vous souhaitez poser. Frapper les mains l’une contre l’autre est un geste que l’on peut effectuer à d’autres moments, et il n’est pas forcément judicieux de le choisir. En revanche, fermer le poing en signe de victoire peut être un stimulus unique pertinent. Vous pouvez aussi joindre le pouce et l’index ou choisir tout autre geste discret.

Petit ZOOM sur le VAKOG

Le choix du stimulus peut également être fait en fonction de votre dominance sensorielle (le VAKOG PNL) : un stimulus Visuel sera plus pertinent et efficace chez une personne à dominante visuelle, un stimulus Auditif chez une personne à dominante auditive, un stimulus Kinesthésique sur une personne à dominante kinesthésique, un stimulus Olfactif chez une personne à dominante olfactive, un stimulus Gustatif chez une personne à dominante olfactive.

4ème étape

Ressentir l’EI en visualisant l’expérience passée et poser l’ancrage
En suivant le déroulement d’une visualisation (détente, visualisation, ressenti de tous les sens), installez, ressentez, vivez l’état désiré. L’intensité de l’EI va aller en augmentant. Appliquez le stimulus choisi quand l’intensité émotionnelle ressentie est la plus forte et la plus élevée.

5ème étape

Répéter, valider et tester l’ancrage avec un pont vers le futur
Répétez la quatrième étape trois fois minimum, puis chaque jour jusqu’à temps que le stimulus seul provoque l’EI. Testez in fine le nouveau programme en faisant un pont vers le futur, avec cet ancrage. Faites le test avec plusieurs contextes futurs identiques avec le même EI de manière à généraliser le bénéfice que vous avez maintenant acquis.

En guise de conclusion

La puissance d’un ancrage de ressources réside :

1- Dans l’intensité de la visualisation et du ressenti  lors de la quatrième étape.


2- Dans la répétition qui en est la clé.

3- Dans la nécessaire généralisation du bénéfice qui est déterminante.

1 – Institut Repère

Deux témoignages de clients

« C’est mon ostéopathe qui m’a parlé de Patrick Farré et m’a donné ses coordonnées. Doute, manque de confiance et d’estime personnelle devenaient de plus en plus prégnant et bloquant. Patrick au fil des 6 séances m’a ouvert à des techniques simples, faciles à mettre en oeuvre et efficaces. Un champ des possibles s’est ouvert ou plutôt s’est révélé. Cela m’a beaucoup éclairée, aidée et j’utilise tour à tour ces techniques en fonction de mes besoins et casi au quotidien. Enfin Patrick est présent, à l’écoute, généreux en conseils et à toujours à coeur de trouver une solution, de vous aider à trouver une solution. Un grand merci pour cette écoute et ce positivisme ! ».

Catherine D

« J’ai sollicité Mr Farré à un moment de ma carrière ou pour avancer, je cherchais plus de confiance en moi et de sérénité. Mr Farré m’a montré que ce que je cherchais était juste là, et que je pouvais, grâce à la PNL, puiser dans mes ressources chaque fois que nécessaire. Ce n’est pas de la magie, ni de la psychologie de comptoir, mais des techniques, très efficaces, qu’il faut travailler et répéter pour obtenir des résultats. Mr Farré m’a également distillé de nombreux conseils pertinents, toujours dans une grande bienveillance. J’ai obtenu des résultats. Merci Monsieur Farré ! ».

Frédéric