Développement personnel

Faire face à vos peurs

Depuis la crise sanitaire de 2020, la peur a engendré de fortes perturbations et a touché beaucoup de personnes, partout sur la Planète bleue-verte. En fait, je pourrai même parler des peurs, au pluriel. Car ce n’était pas la première, et très certainement pas la dernière. En effet, ces cinquante dernières années, il y a eu de profondes agitations : sociale, économique, politique, écologique, etc. Or, face à ces troubles, il est très difficile de rester totalement impassible. Car des énergies très négatives se sont propagées dans l’air. Aussi, faire face aux peurs, c’est vraiment très important pour vous.

Définition de la peur

Et d’abord, une définition de la peur

Le dictionnaire Larousse en donne la définition suivante :

  • 1. Sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé, d’une menace (souvent dans avoir, faire peur) ; cette émotion éprouvée dans certaines situations : trembler de peur. Synonymes : affolement, épouvante, frayeur, frousse (familier), pétoche (populaire), trouille (populaire). Contraires : audace, bravoure, courage, héroïsme, intrépidité.
  • 2. Appréhension, crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation : la peur du ridicule. Synonymes : crainte, effroi, horreur, terreur. Contraires : désir, envie, résolution, volonté.
  • 3. Crainte que quelque chose, considéré comme dangereux, pénible ou regrettable, se produise (souvent dans avoir peur) : les médecins ont peur qu’il s’agisse d’une pneumonie. Synonymes : affres, hantise.
  • 4. Crainte du jugement, des réactions de quelqu’un, qui fait qu’on adapte son comportement, qu’on obéit à certaines consignes : elle a plus peur de son grand frère que de son père. Synonyme : crainte.

« Nous savons beaucoup de choses mais en ressentons trop peu. Du moins nous ressentons trop peu de ces émotions créatrices qui façonnent une vie heureuse. ».

Bertrand Russell

Les trois cerveaux humains

Vos 3 cerveaux

Gardez bien en mémoire que vous avez, comme chaque personne, trois cerveaux : le cerveau reptilien, le cerveau limbique et le néo cortex (le plus récent des trois). Et que c’est le cerveau reptilien qui a pour mission de vous maintenir en vie. En Anglais, il y a cette jolie formule de survie : to flee, to freeze or to fight. C’est-à-dire Fuir, se figer ou combattre. C’est la peur qui déclenche ces trois réactions. Et c’est ce que vous pouvez observer dans la nature, et cela depuis toujours. Mais, le problème, c’est que ce type de réactions n’est pas biologiquement prévu pour durer trop longtemps. Il faut déstresser le plus rapidement possible.

Votre stress chronique

Or, à l’heure actuelle, la peur est devenue, comme le stress, chronique. Ce qui met votre cerveau en ébullition constante, sans possibilité de véritable décompression1. Vous pourriez comparer cela à des feux de signalisation qui ne passeraient jamais au vert. Tout serait alors bloqué, et les véhicules ne pourraient plus du tout circuler. Cette métaphore illustre parfaitement, selon moi, la situation catastrophique présente. Des études scientifiques montrent que les dégâts psychologiques sont déjà considérables. C’est vraiment très inquiétant.

1 – CEE

« L’homme est né pour vivre et non pour se préparer à vivre. ».

Boris Pasternak

Une question de survie pour l’humanité

La toxicité de certaines émotions

Oui, c’est bien une question de survie, pour l’humanité. Car c’est la Vie, elle-même, qui est vraiment menacée. Les êtres humains ne sont pas faits pour survivre, mais pour vivre, tout simplement. La peur provoque l’accumulation de toxines émotionnelles et des perturbations énergétiques. Ainsi, la chronicité de cette peur éprouve durablement les organes vitaux. Qui peut devenir panique dans les cas les plus extrêmes. Saviez-vous qu’aujourd’hui, nombre de personnes ne veulent plus sortir de chez elle ? En réalité, les peurs sont multiples : peur de la mort, peur du manque, peur de la guerre et des conflits, peur des attentats, etc.

Vos états émotionnels

Et il y a bien d’autres peurs qui affectent durablement les personnes et leur « pourrissent » bien la vie. La peur de tomber malade, la peur de perdre son travail, la peur de la séparation (divorce, décès du conjoint), la peur du chômage, la peur du manque d’argent, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de l’échec, etc. Toutes ces peurs laissent des traces dans votre corps, ont un effet négatif sur vos états émotionnels, et vous empêchent d’avoir la pensée claire. De plus, elles altèrent votre aptitude à la décision.

« Le secret de la réussite est d’apprendre à se servir de la douleur et du plaisir, au lieu de laisser la douleur et le plaisir de servir de vous. En agissant ainsi, vous contrôlez votre vie. Sinon, c’est votre vie qui vous contrôle. ».

Anthony Robbins

Êtes-vous prêt(e) à contrôler votre vie ?

Quels sont vos besoins ?

Si vous n’y prenez pas garde, la peur peut s’inviter dans votre vie, et prendre le dessus sur vous. Et à ce moment-là, elle contrôle vos décisions, votre capacité d’agir, votre aptitude à penser. Elle brise toutes vos tentatives créatives, elle paralyse carrément votre intuition. Derrière la peur, se cache votre besoin, comme l’affirme la Communication Non Violente (CNV). Avez-vous besoin de sécurité ? De réussir à tout prix ? D’être reconnu par les autres ? D’être aimé ? De ne pas vivre seul ?

La PNL et le Work de Byron Katie

Si vous répondez OUI à l’une ou l’autre de ces différentes questions, c’est que vous ressentez de la peur. Vous devez alors accueillir cette peur, la laisser s’exprimer, pour décoder son message. Que veut-elle donc vous dire ? Sachez que tout ce que vous pensez, dites et faites, c’est pour satisfaire une intention positive, au sens de la PNL (Programmation Neuro Linguistique), qui vous montre clairement que votre inconscient est toujours votre allié. Et à ce stade, ayez le réflexe de vous poser les quatre questions de Byron Katie ? C’est elle qui est à l’origine du « Travail » (The « Work »), une démarche d’auto questionnement vraiment puissante. 

  1. Est-ce que c’est vrai ?
  2. Pouvez-vous être absolument certain que ce soit vrai ?
  3. Comment réagissez-vous quand vous croyez cette pensée ?
  4. Qui seriez-vous sans cette pensée ?

« La croyance que je considère comme vraie…est celle qui me permet de faire le meilleur usage de ma force, me donne les meilleurs moyens de transformer mes vertus en action. ».

André Gide

Faire face à vos peurs

Votre dialogue intérieur

Le dialogue intérieur que vous avez avec vous-même vous conduit vers le contrôle de la situation ou au contraire vers votre absence de contrôle de cette situation. Ne soyez pas dupe de votre mental, qui fait toujours des siennes. Pourquoi est-ce ainsi que les choses se passent dans votre vie ? Parce que votre égo veut toujours gagner la partie, et qu’il a peur de disparaître ! D’être totalement anéanti. C’est lui qui vous pousse à penser, dire et faire des choses qui ne sont pas vraiment dans votre intérêt. Dit autrement, c’est un sacré manipulateur.

Atteindre vos objectifs

Il adore tirer les ficelles au-dessus de votre tête. Il aime jouer avec vous, et se jouer de vous. Au final, il n’est pas très cool ! Vous devez imérativement faire un travail sur vos propres croyances, car elles sont responsables de vos comportements limitants. Elles constituent de vrais freins, des obstacles qui vous empêchent d’atteindre vos objectifs personnels et/ou professionnels. Ne faites pas l’économie de ce travail salutaire et indispensable. Car c’est le mental qui alimente et renforce vos peurs, dès lors qu’il a pris l’ascendant sur vous. Ne cédez pas (ou plus) à ses agissements trompeurs, malsains.

« La vie est soit une aventure audacieuse soit rien. ».

Helen Keller

Vous débarrasser de vos croyances

Identifier vos croyances limitantes

Une croyance est une interprétation que vous faites de la réalité, une certitude que vous avez sur quelque chose. Et c’est votre juge intérieur qui la met en place, votre petite voix qui résonne fortement dans votre tête.

Quelques exemples de croyances limitantes :

  • « Il faut que je travaille dur pour réussir dans la vie. ».
  • « Je suis trop jeune pour créer une entreprise. ».
  • « Je ne peux pas vivre seul. ».
  • « C’est forcément vrai parce que je l’ai vu à la TV. ».
  • « Je suis trop vieux pour apprendre l’italien. », etc.

Anthony Robbins

Vous pouvez voir, au travers de ces quelques exemples, comment une croyance prend la forme subtile d’une vérité incontestable, d’une conviction indéboulonnable. Comme le dit Anthony Robbins, « une fois acceptées, nos croyances deviennent des commandes indiscutées envoyées à notre système nerveux, et elles ont le pouvoir d’élargir ou de détruire les possibilités de notre présent ou de notre avenir. ». Ne tardez pas : débarrassez-vous de toutes vos croyances.

« Les médicaments ne sont pas toujours nécessaires, mais croire à la guérison l’est. ».

Norman Cousins