Développement personnel

Comment vous sabotez votre vie

L’autosabotage, c’est quoi ?

Définition

L’autosabotage, c’est un mécanisme inconscient qui vous pousse à vous mettre tout le temps des gros bâtons dans les roues. Dit autrement, vous êtes votre meilleur ennemi au quotidien. Que ce soit dans votre vie personnelle ou dans votre vie professionnelle. De fait, vous savez très facilement vous mettre en échec. Et vous êtes un expert des comportements et des actions qui n’aboutissent pas. Et quelle en est alors la conséquence directe ? Vous ne parvenez pas à atteindre vos objectifs. C’est comme si vous avanciez avec votre frein à main bloqué ! Et vous vous paralysez vous-même.

L’autosabotage, ça vient d’où ?

Les origines de l’autosabotage sont multiples, et la première chose que vous avez à faire, c’est de les identifier, de les lister, voire de les classer.

Vos vraies peurs

Tout d’abord, il y a toutes vos peurs (du manque, de l’échec, du changement, etc.) qui sont l’expression de la puissance de votre cerveau reptilien dont la première mission est de préserver votre vie. C’est le fameux cerveau des premiers hommes et des premières femmes.

Vos fausses valeurs

Par ailleurs, il y a un autre facteur d’autosabotage qui est très pernicieux. C’est celui d’avoir des valeurs qui ne sont pas les vôtres, mais celles « dictées » par d’autres personnes de votre entourage, personnel ou professionnel. Or, toute valeur n’appartient qu’à vous-même.

Vos croyances limitantes

Et ensuite, vous avez certainement identifié des croyances limitantes (terme couramment utilisé en PNL1). Ces croyances ont un effet direct bloquant toute initiative et tout mouvement de votre part. Vous êtes donc à l’arrêt, vous faites du surplace, et vous vous sentez incapable d’avancer.

Vos freins intérieurs

De plus, vous pouvez avoir des freins intérieurs, qui bloquent votre développement personnel. La Programmation Neuro Linguistique est familière de la résolution de ce type de problématique qui créé un vrai clivage et une réelle division des différentes parties de soi.

Votre sentiment d’illégitimité

D’autre part, il y a le syndrome de l’illégitimité, qui fait des ravages aussi terribles qu’une violente tornade aux USA. Ce syndrome d’autosabotage vous amène inexorablement à vous considérer comme une personne qui ne peut jamais vivre la réussite, le bonheur, l’épanouissement, etc.

Votre faible amour de soi

Corrélée à ce syndrome de l’imposteur, il y a un amour de soi faible, voire très faible. Or, si votre amour de soi est insuffisant, vous ne pouvez pas ressentir l’estime de soi et aussi la confiance en soi. De fait, cela vous prive de faire émerger votre capacité de mise en action déterminée.

« L’homme est né pour vivre et non pour se préparer à vivre. ».

Boris Pasternak

Être ou ne pas être un autosaboteur

Il faut maintenant que vous preniez conscience d’une chose fondamentale : la peur est normale, naturelle, vitale même. Si vous ne ressentez jamais de peur, c’est que votre système émotionnel ne fonctionne pas correctement. Ressentir la peur, c’est tout simplement être vivant !

Votre insécurité

En effet, quand vous êtes confronté à un événement fort important pour vous (mariage, promotion, déménagement, etc.), vous expérimentez alors l’insécurité ontologique. Dit autrement, vous sortez de votre zone de confort. Et cela est nécessairement déstabilisant pour vous.

Le modèle d’Hudson

Frédéric Hudson, sociologue de formation et coach, a élaboré un modèle puissant qui permet de comprendre les quatre différentes phases d’évolution des personnes. La phase de lancement, celle du déclin, celle du marasme (ou cocooning) et celle du renouveau (ou de l’expérimentation).

Votre chemin de vie

Dès lors que vous avez connaissance de ces quatre phases de développement, vous êtes alors sur le bon chemin de vie. Car vous savez que c’est normal de passer par des périodes de doute, de questionnement et de tergiversations. C’est un processus tout à fait cohérent, logique.

Vos drivers

D’autre part, l’Analyse Transactionnelle, fondée par Eric Berne, peut vous apporter un éclairage fort utile sur les déclencheurs d’actions : les drivers, qui sont au nombre cinq : « Fais plaisir », « Sois fort », « Dépêche-toi », « Sois parfait », et « Fais des efforts ».

Un exemple de driver

Par exemple, si votre déclencheur d’action est le driver « Fais plaisir », vous avez inévitablement tendance à mettre l’autre au premier plan. Et à oublier alors de nourrir vos propres besoins, vos propres désirs. Et en faisant cela, vous vous autosabotez de façon systématique.

« C’est dans les moments de décision que notre destin prend forme. ».

Anthony Robbins

Êtes-vous du type procrastinateur compulsif ?

Si vous êtes procrastinateur, vous savez facilement différer la réalisation d’une activité, d’une tâche que vous avez à faire. Et vous savez également que la non réalisation a pour effet de vous empêcher de faire des choses qui sont pourtant essentielles à votre épanouissement.

Vous avez tendance à procrastiner

La procrastination est cette vilaine habitude, tendance à faire la politique de l’autruche, à se mettre des oeillères, pour ne pas voir la réalité. Vous êtes un vrai spécialiste de l’autoaveuglement et du déni du réel. Et vous vous adonnez alors à des passe-temps, plutôt que de faire ce qui est à faire.Cette procrastination est l’une des principales causes de votre impossibilité de réaliser vos objectifs, au travail comme dans votre vie privée. Elle inhibe votre aptitude à l’action, qui est vitale pour votre évolution. Et s’il n’y a pas d’action, il n’y a donc pas de résultat !

L’excusite

L’excusite est l’autre fléau qui touche aujourd’hui une grande partie de la population, en France comme ailleurs. C’est David J. Schwartz à qui l’on doit d’être familiarisé avec ce terme. C’est une vraie maladie qui a pour effet de se trouver toujours des bonnes excuses sur tout (et surtout).

L’auto justification

L’autojustification, la « petite soeur de l’excusite », est un véritable rouleau compresseur qui vous écrase les neurones et qui vous rétrécit complétement. Et il y a toujours de bonnes raisons de ne pas vous mettre en mouvement, d’éviter d’agir, de remettre à plus tard, etc.

Ouvrez enfin votre agenda

Alors que faire ? Car il vous faut arriver à sortir de l’autosabotage par le haut. La seule manière de trouver la porte de sortie, c’est d’ouvrir votre agenda. Ce mot issu du latin veut dire les choses à faire, ce qui doit être fait. Noter dans votre agenda, c’est le premier pas pour vous engager.

« Toutes les initiatives et tous les actes de création sont soumis à une vérité élémentaire : dès le moment où l’on s’engage catégoriquement, la Providence agit, elle aussi. ».

Johann Wolfgang Von Goethe

1 – Robbins Madanes Training USA